Le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentaux pendant les différentes échéances électorales en cours en RCA occupe une place importante auprès des institutions nationales des droits humains. C’est dans cette optique que la CNDHLF a émis le besoin d’organiser un atelier de renforcement des capacités des acteurs nationaux de défense des droits humains en vue d’assumer son mandat pendant les différentes échéances électorales en cours en RCA. Il s’agit notamment pour la CNDHLF lors de ses élections locales, législatives et présidentielles d’août et septembre 2025 de veiller au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
A cet effet, la CNDHLF en sa qualité d’institution nationale des droits de l’homme aura pour attribution d’examiner et d’analyser les cadres juridiques et institutionnels relatifs aux processus électoraux, déployer des équipes sur le terrain, identifier et répertorier des éventuels cas de violations des droits de l’homme, traiter en temps réel des éventuels requêtes dont elle sera saisie, collaborer avec tous les acteurs impliqués dans le processus et élaborer un rapport avec des recommandations à la fin des élections.
En partenariat avec l’AFCNDH, l’OIF et la MINUSCA, la CNDHLF a organisé un atelier sur le thème intitulé « Le rôle d’une institution nationale des droits de l’homme en période électorale ».
- Objectif
L’objectif global de l’atelier consiste à doter la CNDHLF des outils techniques afin de faciliter ses activités de monitoring des droits de l’homme lors des futures échéances électorales de 2025 en cours en RCA.
De manière spécifique, les cadres et membres du CNDHLF ont renforcé leur capacité sure :
- Les droits et libertés fondamentales en jeu en période électorale avec un accent particulier sur les droits des personnes vulnérables y compris les minorités ;
- Le suivi des élections avec une approche basée sur les droits de l’homme ;
- L’auto-saisine, la réception et le traitement des requêtes en période électorale ;
- La collaboration de la CNDHLF avec les acteurs impliqués dans les processus électoraux (ANE, OSC, les observateurs nationaux et internationaux etc.) ;
- La communication et la collaboration avec les médias ;
- L’élaboration d’un rapport et des recommandations ;
- L’adoption des outils d’observation et de suivi des droits de l’homme en période électorale ;
- La prévention des messages de haine et du respect de l’espace civique ;
- La gestion de la cellule et la surveillance au jour des élections.
Les sessions de la formation ont été animées principalement par M. Sylvestre PAKABOMBA de la division des droits de l’Homme de la MINUSCA; Mme Barbara DOTANTA de l’AFCNDH, M. Serge PRINCE AGBODJAN de la Commission béninoise des droits de l’Homme (CBDH), M Zainabi TAOUFIQ du Conseil national des droits de l’Homme du Maroc et de M. Réné LEGRE , représentant du Conseil national des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire.
