Les Principes de Paris prévoient que les INDH :
« d) Contribue[nt] aux rapports que les Etats doivent présenter aux organes et comités des Nations Unies, ainsi qu’aux institutions régionales, en application de leurs obligations conventionnelles et, le cas échéant, émettre un avis à ce sujet, dans le respect de leur indépendance;
e) Coop[èrent] avec l’Organisation des Nations Unies et tout autre organisme des Nations Unies, les institutions régionales et les institutions nationales d’autres pays qui ont compétence dans les domaines de la promotion et de la protection des droits de l’homme ;
g) Compte tenu du rôle fondamental que jouent les organisations non gouvernementales pour amplifier l’action des institutions nationales, développ[ent]les rapports avec les organisations non gouvernementales qui se consacrent à la promotion et la protection des droits de l’homme, au développement économique et social, à la lutte contre le racisme, à la protection des groupes particulièrement vulnérables (notamment les enfants, les travailleurs migrants, les réfugiés, les handicapés physiques et mentaux) ou à des domaines spécialisés. »
Le statut des INDH tend également à se renforcer auprès des comités conventionnels et l’INDH est invitée systématiquement à contribuer à la préparation du rapport national mais aussi à soumettre un rapport indépendant à celui de l’Etat, ce qui permet aux comités d’avoir davantage d’informations sur la situation des droits de l’Homme sur le territoire national.
Le webinaire vise particulièrement à :
– Partager les bonnes pratiques développées par certaines INDH en matière d’échanges d’information et de consultation avec les comités ;
– Acquérir une méthodologie pour la préparation et la rédaction des rapports alternatifs.
33 participants représentant.e.s les INDH des pays suivants : Belgique, Cabo-verde, Cameroun, Côte d’Ivoire, Djibouti, Egypte, France, Haïti, Luxembourg, Mali, Maroc, Maurice, Roumanie, Rwanda, RDC, Sénégal, Tchad, Togo.